Pourquoi le burnout n’est pas une faiblesse, mais un signal d’alarme

On entend encore trop souvent que le burnout serait un signe de fragilité, voire d’incompétence. En réalité, c’est tout l’inverse : le burnout est un signal d’alarme, un appel du corps et de l’esprit à ralentir, à s’écouter, à changer de rythme.

Un contexte de suradaptation

Celles et ceux qui s’épuisent sont souvent les plus engagés, les plus consciencieux. Ils donnent sans compter, s’oublient parfois pour répondre aux attentes professionnelles, familiales ou sociales. Ce ne sont pas des personnes faibles, mais des personnes qui ont trop longtemps tenu bon.

Des signaux ignorés… jusqu’à l’épuisement

Fatigue chronique, irritabilité, perte de sens, troubles du sommeil, douleurs physiques… Le corps parle, mais ces messages sont souvent minimisés ou niés. Le burnout survient lorsque l’on dépasse ses limites sans s’en rendre compte ou sans oser dire stop.

Changer de regard sur le burnout

Reconnaître que le burnout est un signal d’alerte, c’est aussi ouvrir la voie à plus de bienveillance. Envers soi-même d’abord, mais aussi envers les autres. Il ne s’agit pas de faiblesse, mais de surcharge, d’un déséquilibre profond entre les efforts fournis et les ressources disponibles.

Un point de bascule, pas une fin

Le burnout peut marquer un tournant dans une vie. S’il est douloureux, il peut aussi être l’occasion de se recentrer, de poser ses limites, de reconstruire une vie plus alignée avec ses besoins. C’est souvent à partir de cette épreuve que s’ouvre un nouveau chemin.

Ce que nous défendons au sein du Collectif BurnOut

Nous croyons que chaque personne mérite d’être entendue et accompagnée. Le burnout n’est pas une honte, c’est une alerte. Et c’est ensemble, par l’écoute, la prévention et la solidarité, que nous pouvons faire évoluer les mentalités.

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